Rencontres avec les anciens lauréats [3/3] – Malou Six et Cassandre Léonard

Cet entretien est le dernier d’un ensemble de trois durant lesquels nous avons eu la chance de retrouver les lauréats de la première édition du Festival du Film Jeune. Nous leur avons posé quelques questions sur eux et le festival…

Candela, réalisé par Malou Six et Cassadre Léonard dans le cadre de l’option cinéma du Lycée de Saint-Just, a reçu durant la première édition le LYF d’or du meilleur espoir.

Bienvenue sur le blog du Festival du Film Jeune ! Est-ce que tu pourrais te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Cassandre : Moi c’est Cassandre, j’ai 18 ans. Quand on a fait le film, j’étais en Terminale option cinéma au Lycée Saint Just, et maintenant je suis en école d’art à Emile Cohl.

Malou : Je m’appelle Malou, j’ai 18 ans aussi. J’étais aussi en option cinéma quand on fait le film. Maintenant, je suis en prépa littéraire à Edouard Herriot. Le film a été fait en option facultative, pour le bac, comme étant notre projet de fin d’année. On en était toutes les deux les réalisatrices.

Comment est-ce que tu résumerais ton film ?

Cassandre : Hum… Une recherche esthétique sur la mise en scène et la lumière a travers le parcours d’un homme dans sa journée.

Malou : Pas mal. (rire)

Comment tu as appris l’existence du festival ? Pourquoi avoir envoyé ton film ?

Malou : Par les organisateurs du festival, qui étaient en partie du même lycée que nous et dans notre option cinéma, à une année d’écart. On se connaissait de vue. On a appris qu’ils organisaient un festival, et qu’ils conviaient les étudiants à envoyer leurs films.

 

Qu’est ce que tu retiens du festival du film jeune de l’année dernière ?

Malou : Le prix, je pense. On s’y attendait pas trop je crois, donc on était contente. J’ai pas pu assister à toutes les séances, je n’ai pas vu tous les films. Mais à la clôture ils ont repassé les films primés, j’ai pu en découvrir des intéressants.

Cassandre : Je n’avais pu assister qu’à la cérémonie de clôture, mais j’ai bien aimé les films primés aussi.

Qu’est ce que le festival apporte selon toi à celui qui présente son film ?

Cassandre : Je dirais d’être vu par des gens extérieurs, vu que quand on fait des films en étant amateur, les premières personnes à qui on les montre c’est son entourage, du coup, ce n’est pas la même chose qu’un public totalement extérieur. En plus, comme on a gagné un prix, c’était extrêmement gratifiant. C’était une super bonne expérience pour nous.

Qu’est ce que ça fait de recevoir un prix pour le film sur lequel tu as travaillé ?

Malou : Inattendu ! C’était cool, ça permet de se dire que ce qu’on a fait a un peu de valeur. Par rapport à tout le travail qu’on a fourni, c’était une récompense.

Qu’est ce que ça fait d’avoir son film sur l’affiche d’un festival ?

Cassandre : C’est bien aussi parce que justement quand on résumait le film, on disait que c’était un film esthétique. Le fait que l’esthétique du film puisse faire l’affiche du festival, ça nous prouve que la visée a été un peu accomplie.

 

Nos remerciements à Malou Six et Cassandre Léonard, ainsi qu’à la Maison des associations de l’Université Lyon 3 de nous avoir accueilli.

Rencontres avec les anciens lauréats [2/3] – Julia Chapot

Cet entretien est le deuxième d’un ensemble de trois durant lesquels nous avons eu la chance de retrouver les lauréats de la première édition du Festival du Film Jeune. Nous leur avons posé quelques questions sur eux et le festival…

Video Killed the Radio Star, réalisé par Julia Chapot, a reçu lors de cette édition le prix du meilleur film étudiant-audiovisuel et le prix de la meilleure image.

 

Bienvenue sur le blog du Festival du Film Jeune ! Est-ce que tu pourrais te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je m’appelle Julia Chapot. J’ai 22 ans. L’année dernière j’ai présenté mon court-métrage Video Killed the Radio Star, que j’ai réalisé entre janvier et mai 2016 durant ma deuxième année au sein de Factory, où je suis étudiante en réalisation/mise en scène.

 

Comment est-ce que tu résumerais ton film ?

Ça se passe dans les années 80, on y suit un personnage qui s’appelle Freddy, un jeune homosexuel au look excentrique, rejeté par son entourage et qui, le temps d’une soirée, va chercher à s’émanciper par la télévision.

 

Comment tu as appris l’existence du festival ? Pourquoi avoir envoyé ton film ?

J’ai reçu un mail que mon école m’avait transféré qui parlait du festival et j’ai envoyé mon film. Je me suis dit que c’était une opportunité parce que j’en étais fière.

 

Qu’est ce que tu retiens du festival du film jeune de l’année dernière ?

Plein de choses ! Ça réunit pleins de jeunes de Lyon avec pleins de projets différents, de vraiment pleins d’univers différents…

 

Qu’est ce que le festival apporte selon toi à celui qui présente son film ?

La possibilité d’être projeté, de toucher des gens, de rencontrer de nouvelles personnes, de s’immerger un peu plus dans l’univers du cinéma lyonnais,…

 

Qu’est ce que ça fait de recevoir un prix pour le film sur lequel tu as travaillé ?

Quand j’ai gagné mes deux prix, c’était émouvant et puis j’étais très contente, et j’espère que mon équipe aussi était fière car on avait construit un truc vraiment cool. Je le prenais vraiment pour toute mon équipe, j’espère qu’ils se rendent compte que c’est grâce à eux qu’on a eu ça.

 

Regardez le court-métrage de Julia Chapot, Video Killed the Radio Star :

Nos remerciements à Julia Chapot, et à la MJC de Confluence de nous avoir accueilli.

Rencontres avec les anciens lauréats [1/3] – Mateo Balestriero

Cet entretien est le premier d’un ensemble de trois durant lesquels nous avons eu la chance de retrouver les lauréats de la première édition du Festival du Film Jeune. Nous leur avons posé quelques questions sur eux et le festival…


Game of Tong, réalisé par Matéo BALESTRIERO a reçu lors de cette édition le prix du meilleur film étudiant. Il est arrivé troisième au classement du public.

Bienvenue sur le blog le Film jeune lyonnais ! Est-ce que tu pourrais te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je m’appelle Mateo Balestriero, j’ai 18 ans. J’ai réalisé Game of Tong, qui a été présenté au LYF, quand j’étais en classe de Terminale. Maintenant je fais des études de cinéma.

 

Comment est-ce que tu résumerais ton film ?

Disons qu’on a voulu s’amuser, alors on s’est battu avec des tongs. Voilà, tout naturellement. (rires)

 

Comment tu as appris l’existence du festival ? Pourquoi avoir envoyé ton film ?

C’est Jessim [un des acteurs du film] qui m’avait envoyé le lien du festival en me disant d’envoyer mon film… je ne sais même pas trop pourquoi en fait. Je l’ai envoyé parce qu’il y avait une fiche d’inscription, et je me suis dit « pourquoi pas ? ».

 

Qu’est ce que tu retiens du festival du film jeune de l’année dernière ?

C’était une belle expérience pour moi et pour mon camarade de Crazy Lutin [son équipe de réalisation] aussi, Lucas, qui joue dans le film. Parce que bon, c’est vrai qu’on fait des films, des vidéos, sur internet juste pour se marrer, pour s’amuser en tournant et du coup voir que ça peut plaire à d’autres personnes que nos parents c’est cool.

 

Qu’est ce que le festival apporte selon toi à celui qui présente son film ?

C’est cool pour un étudiant, pour un jeune, c’est bien d’avoir une première approche d’un festival, parce que dans le milieu du cinéma ce n’est pas très accessible. Quand on fait un court-métrage, on ne peut pas l’envoyer n’importe comment. Le fait que ce soit ouvert, et fait par des étudiants, par des jeunes, c’est plus agréable de participer à un festival comme ça.

 

Qu’est ce que ça fait de recevoir un prix pour le film sur lequel tu as travaillé ?

Ça fait vraiment vraiment vraiment plaisir. Au delà du prix, ça a rigolé quand le film est passé, et c’est ça qui fait vraiment plaisir. Et la coupe est vraiment jolie ! (rires)

 

 

Nos remerciements à Mateo Balestriero, et à l’Atelier des Assos de l’Université Lyon 3 de nous avoir accueilli.